Monday, October 31, 2011
Dana International, "Saida Sultana" with Ofer Nissim
Yaron Cohen's career took off in Israel, and the Dana International character was developed, when Ofer Nissim dreamed up a drag scenario in which Yaron performed as Whitney Houston, singing her 1991 hit “My Name Is Not Susan,” in Arabic, in a concert in Saudi Arabia. Yaron/Dana's camp-Arabic version was called “Saida Sultana,” and in the chorus, she screams “My name is not Sa‘īda!” The song was her first cult hit on the Israeli drag circuit.
113 feat. Rida Taliani, "Partir Loin" (rai 'n' b)
From the 113 album, 113 Degrés (2005). Rapping on this song is done by Rim'K.
Lyrics (from here, with some corrections)
Reda
-Ouais gros!!
-elle est où Joséphine!
-allez laissez moi de toi!
-ah bon c'est comme ça!
-mat hanich!
-113 Taliani!
-c'est bon!
refrain:
(Reda Taliani)
Yal babour ya mon amour
Kharejni mel la misere
Fi bladi rani mahboure
Aite aite ou j'en ai marre
Matrabish vocation
Fi dari sa fait montemps
Hada nessetni qui je suis
Nkhdem aali a jour nuit
Yal babour ya mon amour
Kharejni mel la misère
Evasion spéciale L'Algérie l'occidentale
rim-k:
Moi je suis de kabylifornie
On fumait 350 benji
Sur les bords de la corniche
Habsini maalich
Rien a perdre Rim-k le malade mentale
plus connu que le hadj memba
J'voudrais passé le hénné a ma bien aimée
Avant que je taille
Comme Cheb Hasni jsui sentimentale
Partir loin,rien a perdre
C'est Boston ou la cheba
Laissez moi de toi
Comme Robinson sur une ile
Mon mouton je l'apellerai Mercredi
Dès que l'avion atterie
Comme les chibanies jvou rends la carte de residence
Un moment d'évasion ya yma leve toi et danse
Réda taliani:
ça fait plaisir
Refrain :Reda taliani
Yal babour ya mon amour
Kharejni mel la misere
Fi bladi rani mahggoure
Aite aitou j'en ai marre
Matratish l'occasion
Fi dari sa fait longtemps
Hada nessetni qui je suis
Nkhdem aali a jour nuit
Yal babour ya mon amour
Kharejni mel la misère
Evasion spéciale L'Algérie l'occidentale
J'reste bledard, debrouillard
J't'annonce ammene moi loin de la misere
Mon + fidele compagnon en route pour l'elolado
Tellement plein c'est quoi dirou lsac a dos
Partir loin sans les cousin
Le plein toujour les carages c'est dur
J'me considère chanceux d'etre en vie
Pourvu que sa dur
J'ai grandis qu'avec des voleurs
Du haut toujours les youyous qui résonne
Dans ma tete etre a la quete du bonheur
Reda Taliani:
Yal bledi nti fik el khir
Nedi elii hanousse zhar ya aachlei
Andou lktef wou tzidi loul baloul bahr
Refrain : Reda taliani
Yal babour yamon amour
Kharejni mel la misere
Fi bladi rani mahggoure
Aite aitou j'en ai marre
Matratish l'occasion
Fi dari sa fait montemps
Hada nessetni qui je suis
Nkhdem aali a jour nuit
Yal babour ya mon amour
Kharejni mel la misère
Evasion spéciale L'Algérie l'occidentale
R2da Taliani
Yal babour ya mon amour
Kharejni mel la misere
Fi bledi rani mahggoure
Aaite aaitou j'en i marre
Matratish l'occasion
Arwah arwah c'est le moment
Hada nessetni qui je suis
Nkhdem aali a jour et nuit
Yal babour ya mon amour
Kharejni mel la misere
Fi bledi rani mahggoure
Aaite aaitou j'en i marre
N'sacrifie wine dire
Nta rouhi ntala wilili chah
Rim-k:
Algéri,Maroc,Tunisie
Viens jt'enmmene vien vien
(Taliani : ya yaaaa Yaaaa,ya Wouldi Ya Wouldi,wouldi)
Laissez moi de toi ! rraaay
Vive la J.S.K
MAGHREB UNITED
Algérie, Maroc, Tunisie réuni fi
Maghreb United
Partir Loin,
pour fuir les problemes qu'on a dans la tete mec !
Farid Williams o clavier, Rachid le toulousain o percus,
Maghreb United !
Cheikha Rabia Live
CHEIKHA RABIA Live from Dinamyte on Vimeo.
Here's what Amazon.Fr says about Cheikha Rabia, regarding her 2007 release, Liberti:
En ce temps-là, le long des plaines riches en vignobles de l'Oranie, la vie n'était pas si belle, mais le soleil était plus brûlant qu'aujourd'hui. Le jour, des troubadours, sous une chaleur accablante et une poussière âcre, hantaient les souks de leurs refrains, contant leur quotidien, dont même un chien ne voudrait pas, juste sauvé par le gong du tempo. La nuit, à la fraîche, les chants deviennent encore plus gris, lors de gasra (veillées entre hommes, animées par des femmes-maîtresses), où la danse fi nissait par l'emporter sur l'apitoiement sur son sort. Leur musique était estampillée gharbi (l'ouest en arabe) et repose sur une dizaine de modes, baptisés le plus souvent du nom de la région d'origine et se jouait sur cinq rythmes différents : le tenqar (lent, sorte de blues calqué sur le pas de chameau), le hamza (un peu plus vif), le alaoui (très rapide et générateur d'une danse aux confi gurations fascinantes), le guebli (montagnard, léger) et le taoussi (imitant la démarche du paon). C'est à ce trab (terre, terroir...), comme l'on nomme le raï des racines, et à sa verve poétique sauvegardée par la tradition orale, que Cheikha Rabia, est restée fi dèle. Elle l'illustre, à l'enseigne de cet album, par une voix pathétique et des complaintes narrant, sur fond de gasba (fl ûte de roseau) et de guellal (percussion longiline),des histoires d'amours contrariées, des rêves d'évasion ailleurs pour échapper à la solitude et à la détresse morale et sexuelle, ou le destin, parfois tragique, de femmes trahies par leurs sentiments. A côté de ces histoires d'amour qui fi nissent mal en général, on sent parfois poindre une lueur d'espoir ou une profonde nostalgie. Née il y a un peu plus de cinquante ans à Relizane, une ville des plaines oranaises, Rabia n'a pas eu une vie facile. Après la Première Guerre Mondiale, son père, qui a combattu pour la France, revient avec deux pieds en moins, puis il meurt, bien des années plus tard, en 1954, en laissant neuf enfants. Une tante férue de raï les prend en charge. En 1962, Rabia, âgée de 16 ans, entre dans la vie professionnelle comme secrétaire auprès d'un médecin français mais, à l'heure de la sortie, elle se mêle aux spectateurs des fêtes de mariages et de circoncisions animées par les meddahates (ensembles exclusivement féminins). En 1965, elle se produit elle-même dans un café algérois, puis dans quelques boîtes où elle se fait un petit nom. En 1977, elle débarque à Paris où elle ouvre un bar qu'elle tiendra jusqu'en 1988. Au cours de la même période, elle enregistre plusieurs cassettes, avec la complicité des musiciens Baghdad Saïdi et Abdallah Relizani, sans pour autant arriver à se faire entendre. Il est vrai que le raï électrique des Cheb, mais aussi la présence de Cheikha REMITTI tenaient le haut de l'affi che. Cheikha Rabia, qui a introduit des choeurs féminins dans ses chansons, va enfi n trouver quelques oreilles attentives au Bédjaïa Club, le dernier lieu mythique parisien où l'on peut encore écouter du trab. Aujourd'hui REMITTI n'est plus (elle nous a quittés en mai 2006) et Cheikha Rabia perpétue seule un genre « habité », en voie de disparition dans sa terre d'origine. En son coeur et ses chansons brûle un feu qui ne s'éteindra jamais, celui de la passion pour un style à la fois hors mode et à la mode.
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